Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont développé une nouvelle méthode pour créer des matériaux ultrarésistants et légers en utilisant l’ancienne technique japonaise du kirigami. En modifiant le motif de pliage de l’origami, les chercheurs ont réussi à transformer les arêtes vives d’une structure ondulée en surfaces plates.
Ces surfaces plates facilitent la fixation de plaques à la structure à l’aide de boulons ou de rivets. Les matériaux résultants, appelés treillis de plaques, sont plus légers que le liège mais présentent une résistance et une rigidité élevées. De plus, ils ont des propriétés mécaniques personnalisables et peuvent être fabriqués dans différentes formes à l’aide d’un processus de construction modulaire.
Les matériaux architecturaux, tels que les treillis de plaques, ont de nombreuses applications dans des industries telles que l’architecture, l’aéronautique et l’automobile. Ils sont souvent utilisés comme noyau dans des structures de type sandwich, qui allient résistance et rigidité à des propriétés légères. Alors que les treillis treillis sont couramment utilisés à cette fin, les treillis de plaques offrent une résistance et une rigidité supérieures.
En utilisant le kirigami, qui implique le pliage et la découpe du papier, les chercheurs ont pu fabriquer des treillis de plaques en aluminium avec une résistance à la compression de plus de 62 kilonewtons et un poids de seulement 90 kilogrammes par mètre carré. Cette technique surmonte les défis liés à la fabrication de treillis de plaques de formes complexes en utilisant des méthodes traditionnelles telles que l’impression 3D.
Cette avancée dans les matériaux architecturaux ouvre de nouvelles possibilités pour la création de structures solides et légères pouvant s’adapter à des applications spécifiques. L’utilisation du kirigami offre une solution évolutive et rentable pour fabriquer ces matériaux à une plus grande échelle.