Une énorme protubérance solaire, également connue sous le nom de régure solaire, a entraîné une éjection de masse coronale (CME) catapultée vers la Terre. L’Administration nationale des océans et de l’atmosphère des États-Unis (NOAA) a émis une alerte pour une tempête géomagnétique de classe G2, en surveillant de près la partie de la CME dirigée vers la Terre et qui devrait atteindre la Terre le 19 septembre. Cela pourrait être une occasion pour les chasseurs d’aurores boréales, car une tempête géomagnétique similaire à celle du 12 septembre, qui a provoqué des aurores jusqu’au Colorado et au Missouri, pourrait se produire.

Le physicien solaire Keith Strong a exprimé son enthousiasme pour cette éruption colossale, affirmant que c’est la plus grande éruption de régure qu’il ait jamais observée au cours de ses plus de 50 ans d’observations professionnelles du Soleil. Malgré sa couverture de plus de la moitié de la surface du Soleil, elle n’a étonnamment pas engendré d’éruption significative.

Les tempêtes géomagnétiques sont des perturbations du champ magnétique de la Terre causées par le matériau solaire des CME, qui sont de grandes éjections de plasma et de champ magnétique de l’atmosphère du Soleil. La NOAA classe les tempêtes géomagnétiques sur une échelle de G1 à G5, G1 étant celles qui causent de petites fluctuations dans l’alimentation en énergie et une augmentation de l’activité aurorale, et G5 étant le niveau le plus extrême pouvant provoquer une panne complète des communications radio HF du côté éclairé de la Terre.

La tempête géomagnétique de classe G2 prévue pour le 19 septembre pourrait potentiellement déclencher des manifestations aurorales importantes et entraîner une panne limitée des communications radio HF du côté éclairé de la Terre. De plus, il peut y avoir une dégradation temporaire des signaux de navigation à basse fréquence. Il est important de noter que les prévisions météorologiques de l’espace peuvent être imprévisibles, tout comme les modèles météorologiques terrestres, mais à mesure que le Soleil se rapproche du pic de son cycle d’activité solaire de 11 ans en 2025, des événements météorologiques spatiaux plus extrêmes sont prévus.

Sources:
– NOAA