Les données satellitaires ont révélé que la glace de mer entourant l’Antarctique a atteint des niveaux historiquement bas, avec une quantité significative de glace disparaissant. La glace flottante actuellement à la surface de l’océan Austral mesure moins de 6,5 millions de milles carrés, ce qui représente une diminution de 579 000 milles carrés par rapport à la moyenne de septembre précédente. Cette quantité de glace perdue équivaut environ à la taille du Territoire du Nord en Australie.
La situation a été décrite comme « étonnante » par Walter Meier du Centre national de données sur la neige et la glace, qui souligne qu’il s’agit d’un phénomène sans précédent. La Dre Ariaan Purich, scientifique du climat à l’Université Monash, exprime sa préoccupation quant à la diminution de la glace de mer, car cela a des implications écologiques importantes. La glace de mer agit comme habitat pour la vie marine et contribue à réguler les températures en réfléchissant la lumière solaire dans l’espace.
La fonte de la glace antarctique est attribuée à l’augmentation des températures mondiales. Une étude récente de la Dre Purich, en collaboration avec d’autres chercheurs, suggère que les émissions croissantes de gaz à effet de serre entraînent le réchauffement de l’océan Austral. Ce réchauffement peut amplifier le réchauffement planétaire, car moins de glace de mer signifie que plus de lumière solaire est absorbée par la surface de l’océan, ce qui entraîne un réchauffement plus rapide.
La diminution de la couverture de glace de mer autour de l’Antarctique a été particulièrement prononcée cette année. En juin et juillet, il y avait significativement moins de glace de mer que d’habitude, avec une différence d’environ 965 000 milles carrés dans l’océan Austral, soit la taille de l’Australie-Occidentale. Les scientifiques mettent en garde contre ces changements alarmants et soulignent l’urgence de prendre des mesures concernant le changement climatique. La réduction des émissions est cruciale pour minimiser l’impact de ces changements significatifs à l’avenir.
Sources :
– Centre national de données sur la neige et la glace
– Programme antarctique australien
– Dr Ariaan Purich, Université Monash
– Étude co-écrite par le Dr Purich-