Des chercheurs de l’École de médecine de l’Université du Michigan et de la Faculté de médecine de l’Université d’État de Wayne ont identifié une protéine appelée Iditarod qui affecte la performance physique, l’autophagie et la résistance au froid. Iditarod est un homologue de la protéine FNDC5 chez les mammifères, connue comme précurseur de la protéine induite par l’exercice, l’irisine. L’équipe a découvert Iditarod tout en étudiant le métabolisme et les effets du stress sur le corps, et a constaté que cette protéine agit comme régulateur de l’autophagie, de la performance physique et de la résistance au froid.
L’autophagie est un processus par lequel les parties endommagées des cellules du corps sont éliminées. Les chercheurs ont découvert que Iditarod joue un rôle dans la régulation de ce processus. En manipulant génétiquement des mouches des fruits, ils ont démontré le lien entre l’autophagie et Iditarod. Les mouches avec une surexpression de l’autophagie présentaient une dégénérescence visible des yeux, tandis que la désactivation du gène Iditarod restaurait la structure oculaire normale.
En cherchant un gène similaire chez les humains, ils ont découvert FNDC5, un précurseur de l’irisine. L’irisine est importante pour la régulation du métabolisme dans tout le corps en fonction de l’exercice et présente de multiples avantages, notamment des améliorations de la fonction cognitive et le renforcement des os. Les chercheurs ont également découvert que l’irisine est importante pour l’adaptation au froid.
Les mouches qui manquaient du gène Iditarod avaient une performance physique médiocre et ne pouvaient pas tolérer les basses températures. Les chercheurs ont conclu que la famille de protéines Iditarod/Irisine/FNDC5 a des rôles ancestraux dans l’autophagie, la physiologie de l’exercice et l’adaptation au froid. Ils croient que l’exercice aide à nettoyer l’environnement cellulaire par le biais de l’autophagie et que le gène Iditarod joue un rôle crucial dans ce processus.
Des études supplémentaires sont nécessaires pour explorer les mécanismes de coordination entre Iditarod et l’autophagie pendant l’entraînement physique, afin d’améliorer la résistance au stress et la résistance physique. Cette recherche donne des idées sur les fonctions et les mécanismes conservés de ces protéines chez différentes espèces animales.
Source: École de médecine de l’Université du Michigan, Faculté de médecine de l’Université d’État de Wayne.